La communication NonViolente de Marshall Rosenberg
Les besoins
La plupart du temps quand on parle de besoins, on imagine qu’ils sont comblés dès lors que nous mangeons, dormons et satisfaisons l’essentiel des exigences corporelles. Or les besoins dont il est question en CNV sont d’un ordre différent.
Il en existe de toutes sortes : le besoin de respect, de réciprocité, de cohérence, de soutien etc… La liste est longue.
En CNV (Communication NonViolente) le principe de base est que la non satisfaction de ces besoins va engendrer un mal-être qui va s’exprimer dans la relation à l’autre dans le versant de la colère, et de toutes ses variantes (frustration, agacement, rage, etc…) mais aussi par de la tristesse, peine, désespoir... Nous avons tendance à rendre l’autre responsable de nos insatisfactions.
Mais nous avons aussi l’habitude de nous en vouloir par la suite et de retourner donc la colère sur nous-même ,d’où la culpabilité, le dénigrement de soi, la perte de confiance…
Les émotions
Il n’est pas toujours simple d’accepter de vivre des émotions intenses, qu’elles soient de valence positive ou négative. On peut souhaiter ne rien ressentir quand on a beaucoup souffert, on développe alors une carapace. On peut aussi souffrir de ne pas savoir identifier ses émotions et se sentir alors différent des autres. Un travail centré sur les émotions est alors très utile.
Avec la CNV
Grâce à un travail d’identification et de reconnaissance des besoins non satisfaits, on peut acquérir des capacités pour désamorcer plus facilement les situations conflictuelles.
La CNV permet de reprendre la main sur ses propres besoins et d’être responsable de leur satisfaction. En tout cas, l’idée est d’éviter de projeter sur l’autre la responsabilité de combler ou pas ses propres besoins.
“Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs. Ils nous condamnent ou nous libèrent.” Marshall Rosenberg
Pour plus de renseignements : https://cnvfrance.fr